Ah toutes ces personnes et ces souvenirs qui nous peuplent.... C'est incroyable ce que la musique, les chansons peuvent réveiller...notre jeunesse lointaine, ces moments de fêtes, de douce folie, d'amour, d'amourettes... C'est fou tout c'qu'on a pu vivre sans pourtant grand mouvement, c'est fou comme notre vie est pleine de finalement pas grand chose, de petits riens et de drôles d'instants, éphémères et en même temps éternels...Droles d'êtres humains

Et maintenant t'es là, et je revois tout à ta lumière...

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Etre maman, c'est pas possible comm' c'est bon, c'est pas possible comm' c'est fort, comm' ça fait de vot' vie un petit paradis dont vous dégustez chaque heure de chaque jour jusqu'à la lie. Un sourire de ce petit être efface toutes les peines, tous les chagrins...ça remet les choses à leur place et ça vous fait relativiser et éclaire ce qui a une réèlle importance et ce qui n'en a pas.

Quand on met un enfant au monde, on reçoit des quantités folles et inatendues d'amour des gens autour de soi, c'est un emmerveillement qui gagne tous le monde. Vous entrez dans la communauté des mères et ça change plein de relations.

Très bonne année 2009 à tous ceux qui ont encore le courage

de passer par ici en dépit de la désaffection des lieux!

J'en ai beaucoup rêvé, avoir un petit garçon. J'ai hâte de le tenir dans mes bras!

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Voici enfin des nouvelles...les images parlent d'elles-mêmes!

C'est terrible mais chaque fois que me vient le désir d'écrire sur ce blog, c'est que je ne vais pas bien...j'ai l'impression de rabâcher sans cesse les mêmes idées sombres et de tourner en rond...En même temps, la vocation première de ce blog est bel et bien de me permettre d'exprimer ce que je me force à taire au quotidien! (Pour être franche, disons surtout que je déteste montrer une image de moi qui ne correspond pas à ce que je voudrais être, je déteste me montrer triste, désespérée, pleureuse et cela, aussi bien dans la vie réèlle que dans la vie virtuelle. Je préfère que l'on voit en moi un fille sereine, calme, drôle, toujours prête à écouter les autres et à les soutenir alors qu'au final, je suis incapable de me soutenir moi même ...J'aime faire croire que je suis bien dans ma vie et que j'avance, alors que je suis persuadée d'avoir tout raté. J'aime faire croire que je vais bien depuis ce week end dégueulasse du 26 janvier où j'ai perdu ce petit être qui  n'était encore qu'une petite chose gluante de quelques millimètres mais qui était déjà tout pour moi, alors qu'au final je ne cesse de me repasser le film...)
Je dois donc me lâcher et raconter combien j'enrage de ma vie qui me parait si terne, de mes choix dont je ne me remets pas. Tant de peine que pourrait venir effacer l'arrivée d'un enfant...mais la encore, il faut attendre et entendre encore. Donner la vie, ça pourrait être un très chouette sens à ma vie.

J'ai l'impression de vraiment en baver depuis 2 ans, parfois quelques éclaircies mais jamais un franc ciel bleu. Le bonheur, ce n'est parait-il qu'une succession de petits moments certes, mais de là à les voir toujours entrecoupés d'états de désespoir, c'est pas vivable. Je n'ai toujours pas retrouvé la paix intérieure, la confiance, la foi en l'avenir. Je ne sais pas me contenter de ce que j'ai, c'est dommage, ça me simplifierait tant la vie. Prendre ce qui vient, et voir le verre à moitié plein. Tant de choses que l'on sait sans pouvoir pourtant les mettre en pratique.

"...que chaque attente en toi ne soit même pas un désir mais une simple disposition à l'accueil. Attends tout ce qui vient à toi mais ne désire que ce qui vient à toi. Ne désires que ce que tu as..." Gide

Trois mois...Je devrais en être à trois mois...montrer à tout le monde cette belle échographie...m'extasier sur ce bonheur à vivre et à rêver, regarder avec connivence les femmes enceintes que je croise chaque chaque jour, rire et chahuter avec avec ma meilleure amie qui en est bien à trois mois, montre à tout le monde sa belle échographie...à moi aussi, mais un peu gênée évidemment...Au lieu de ça je les regarde avec haine ces femmes là, je me demande pourquoi tout va bien pour elles et pourquoi tout est tombé à l'eau pour moi. Je ne pense plus qu'à ça, ça devient une obsession alors j'attendais paisiblement jusque là...Je compte et recompte le temps qui passe, les années qui défilent et j'ai peur de pas y arriver. Dire qu'il y a quelques années, je me disais que je ne voulais pas d'enfant, j'étais pas sûre, ces histoires-là, ça me dépassait totalement, toutes ces filles accrochées à ce désir d'être mère, je ne les comprenais pas...Et puis c'est venu, et j'ai compris, cette force dans ce désir-là.

Le sens de la vie, quel est-il??? De façon si générale, il parait impossible de le savoir. Comment un seul et même sens pourrait-il être valable pour tous? En revanche, quel est le sens que moi je donne à ma vie, ça je devrais pouvoir répondre, ou en tous les cas, à force d'une réflexion intense et profonde, je devrais finir par trouver des bribes de réponses...

Et vous, quel sens donnez-vous à votre vie?

Parce que la dépression, ça va un temps et qu'il faut savoir se faire plaisir ... j'ai pensé qu'un brin de légèreté adoucit toujours les moeurs...et les coeurs...

Une année s'écoule, drôle d'année...  assez noire je dirais...Une année passée à me torturer l'esprit, à me demander si mon choix était le bon, et à constater assez rapidement c'était en effet une erreur monumentale. Pourtant, parfois, je me dis que je ne serais pas mieux là-bas...C'est un paradoxe mais pour comprendre la force du lien qui m'unissait à lui, il me fallait le perdre pour de bon. La prise de conscience de nos sentiments passe souvent par là ...Ça me rappelle une phrase de Frédéric Dard je crois qui disait "si j'avais su que je l'aimais tant, je l'aurais aimé davantage"....S'il m'avait attendu, je serais revenue mais il ne l'a pas fait, alors...je dois assumer.

Cela dit, en cette fin d'année, je me sens apaisée, j'ai tant versé de larmes que je suis à sec, vidée, lessivée...C'est bien la première fois de ma vie que je ressens un tel désespoir, une telle douleur et pendant un temps si long. J'ai eu le sentiment d'une vie gâchée, foutue et surtout magistralement ratée...Moi si gaie et pleine d'espoir, je ne me reconnaissais plus. Sentiment d'une impossible remontée à la surface... Même si ces idées là flottent encore dans mon sillage, je crois que la tempête est passée...Le tremblement de terre était d'au moins "huit" sur mon échelle de Richter (dommages légers pour les constructions conçues pour les zones systémiques, importants chez les constructions ordinaires avec des effondrements possible et catastrophiques chez les mauvaises constructions...c'est fou comme cette comparaison me parle ...) et je sais qu'il y aura encore quelques répliques, mais bien moins dévastatrices...

Voilà, je reprends peu à peu foi en l'avenir, ma vision des choses est de moins en moins sombre...j'espère bien continuer à suivre ce chemin-là...